Copie et recopie, c’était l’avantage des bandes magnétiques
de l’époque (VHS et autre cassette audio). Saviez-vous qu’il existait aussi le
format V2000 de Philips, Betamax de Sony et que la VHS est née d’un consortium
de fabricants japonais avec comme chef de files JVC ? Saviez-vous aussi que la VHS
était la moins performante des trois mais de qualité suffisante pour les
amateurs et surtout la moins chère, ce qui lui permit de devenir le standard
des magnétoscopes de salon.
Après cette petite introduction technique, venons-en à la
présente cassette 109 : simplement, tout comme la VHS, les deux films
peuvent avoir en commun le thème de la copie et recopie…
Doug Kinney, contremaitre dans une entreprise de
construction, est gagné par le stress. Son travail ne lui laisse aucun répit et
il a à peine le temps de voir sa femme et ses deux enfants, qu'il adore. Il
trouve une solution à tous ces problèmes quand il fait la connaissance d'un
chercheur en génétique qui lui propose de créer un clone, un autre lui-même. Aussitôt
dit, aussitôt fait et Doug peut s'occuper de sa femme et de ses enfants tandis
que son double travaille pour lui. Mais bientôt deux Doug lui semblent
insuffisants...
Voilà une petite comédie sympathique se basant sur un thème
possible mais à ce jour fictif. Le film a été réalisé par Harold Ramis, homme à
la vie bien remplie. Il réalise des films qui marchent bien (Un jour sans fin
en 1993 et Mafia Blues en 1999 par exemple), il écrit des scénarios de films qui
marchent eux aussi bien (SOS Fantômes 1 et 2 en 1984 et 1989, les deux films
précités) et en même temps, il joue dans ses films (SOS Fantômes 1 et 2 et Un
jour sans fin). Bref, notre homme est un habitué du genre.
Coté casting, on trouve Michael Keaton et Andie MacDowell
(qui avait déjà joué dans le précédent film d'Harold Ramis, Un jour sans fin). Michael
Keaton démontre dans ce film, environ 10 ans après Batman (1989), son savoir-faire et les multiples rôles qu’il peut
jouer et Andie MacDowell est toujours radieuse.
J’ai beaucoup aimé ce film même si j’imagine que les effets spéciaux ont mal traversés les âges mais il semblerait que le box-office ne soit pas de mon avis : le film n’a rapporté que la moitié des 45 millions de dollars de son budget. C’est peut-être pour ça que ce film ce fait si rare à la télévision et c’est bien dommage.
J’ai beaucoup aimé ce film même si j’imagine que les effets spéciaux ont mal traversés les âges mais il semblerait que le box-office ne soit pas de mon avis : le film n’a rapporté que la moitié des 45 millions de dollars de son budget. C’est peut-être pour ça que ce film ce fait si rare à la télévision et c’est bien dommage.
Le docteur Helen Hudson, psychiatre réputée et auteur
d'ouvrage à succès sur les serial killers, est victime d'un de ses
"héros" qui l'agresse sauvagement a l'issue d'une conférence.
Fortement traumatisée, Helen vit recluse dans son appartement de San Francisco
et n'entretient plus que de rares relations avec le monde extérieur. Jusqu'au
jour où elle découvre à la une d'un journal la photo d'une jeune fille victime
d'un serial killer. D'autres crimes ont lieu et Helen se rend vite compte
qu'elle est à nouveau en danger.
Dans la droite lignée du Silence des agneaux, Copycat traite
lui aussi des serial killers tout comme Seven sorti la même année. A la
réalisation, Jon Amiel et au scénario, Ann Biderman et David Madsen.
Malheureusement pour eux, le script a été réécrit par Jay Presson Allen. Et
pour l’anecdote atypique, ce film est produit par Arnon Milchan qui a été aussi
espion et trafiquant d'armes1 israélo-américain !
Devant la caméra, on retrouve la grande Sigourney Weaver, Holly
Hunter et Harry Connick, Jr. En France, lors du Festival du film policier de
Cognac en 1996, le film reçoit le Prix du public « Crédit Agricole »
(« L'imagination dans le bon sens » à cette époque).
Pour ma part, ce film ne m’a pas spécialement marqué et ne semblait apporter rien de nouveau sur ce thème. Et puis Sigourney Weaver tellement agoraphobe qu’elle ne peut pas sortir dans le couloir de son immeuble (même vide) sans que sa tête ne lui tourne et qu’elle se mette à trembler me semble trop par rapport au final du film. Bref, je devrais peut-être lui donner une chance mais si j'avais besoin de place sur une cassette, je penserai à l'effacer...
Pour ma part, ce film ne m’a pas spécialement marqué et ne semblait apporter rien de nouveau sur ce thème. Et puis Sigourney Weaver tellement agoraphobe qu’elle ne peut pas sortir dans le couloir de son immeuble (même vide) sans que sa tête ne lui tourne et qu’elle se mette à trembler me semble trop par rapport au final du film. Bref, je devrais peut-être lui donner une chance mais si j'avais besoin de place sur une cassette, je penserai à l'effacer...
Je crois n'avoir vu ni l'un ni l'un Avec un peu de "chance", l'un des deux va être programmé bientôt sur la TNT ! :-P
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