Il y a des K7 pour lesquelles je ne suis pas très fier de ce
que j’ai enregistré dessus. Parce que la durée d’un autre film était supérieure,
par oubli ou par manque d’opportunité, certains ont survécu et se retrouvent
aujourd’hui sur ce blog. Le premier est un classique des années 80 tout plein
de testostérone et pas trop de neurones. Le deuxième se veut être un film
français à l’américaine.
Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires
américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par
Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.
Comme dit précédemment, nous retrouvons dans ce film plein
de gars tout en muscle et en sueur (jungle oblige) : Arnold Schwarzenegger,
Carl Weathers (le Apollo Creed de la série Rocky), Shane Black (qui cartonne la
même année avec le scénario de l’Arme Fatale). Il y a même un certain Sonny Landham :
rien de bien notable mise à part l’anecdote voulant qu’à cause de son imprévisibilité
et de ses excès de violence, un garde du corps l'accompagnait lors du tournage pour
protéger les autres de lui.
Aux manettes, on retrouve John McTiernan. Ce film, son
second, lui met le pied à l’étrier des blockbusters américains avec Piège de
cristal (1988), A la poursuite d’Octobre Rouge (1990) par exemple, jusqu’en 1999 où il
commence à faire des films à moindre succès. Le scénario est des frères Thomas (Jim et
John) assez peu prolifiques mais aux films connus : Predator 2 (1991),
Wild Wild West (1999), Mission To Mars (2000) par exemple. En complément, vous
pouvez vous référer à la page Wiki du film qui est bien faite et qui relate
même le fait que JCVD (Jean-Claude Van Damme) était le premier predator (en costume,
hein, pas au naturel…).
Il n'y a pas grand-chose qui soit inoubliable dans ce film à part
peut-être le predator en lui-même. Il n’y a qu’à voir le nombre de suites qui
ont été faites et autres adaptations. Ah si, je ne sais pas si en VO les
répliqués étaient aussi « mordantes » mais elles ont le mérite de
marquer. En vrac et pour exemple :
T’as pas une gueule de porte-bonheur ! [quand Arnold découvre la tête du predator sans son casque]
S’il peut saigner, on peut le tuer [quand l’équipe trouve une trace bleue sur les feuilles après avoir défouraillé pendant 5 minutes et avoir abattue au moins 1 hectare de forêt]
Aiguise-moi ça ! [quand Arnold lance son couteau dans le thorax d’un ennemi entrant par surprise]
Les excuses, c’est comme le trou du cul, tout le monde en a ! [euh ça je sais plus]
Nathan est un flic brillant et acharné, prêt à tout pour
arrêter un serial-killer d'une violence implacable, qui frappe aux 4 coins de
Paris. Lorsqu'il découvrira l'identité du tueur, il n'hésitera pas à devenir
lui-même hors-la-loi, et à entraîner dans sa traque ses propres alliés,
jusqu'au bout d'un cauchemar rédempteur.
Alors voilà un film type Canada Dry : il a un nom
américain, y’a un serial killer dedans MAIS c’est un film français. A la
réalisation, Alain Berberian qui a fait La Cité de la peur (1994), Le Boulet
(2002), L'Enquête corse (2004) sur un scénario d’Alain Berberian qui adapte le
roman éponyme de Jean-Hugues Oppel. Bon là, ça pourrait aller. Mais le film fût
tourné très rapidement et son ambition d’égaler un Le silence des agneaux (1991) ou
Seven (1995) n’a pas été atteinte.
Coté casting, on trouve Richard Anconina, Frédéric
Diefenthal (après 2 Taxis), Chiara Mastroianni et François Berléand. De ce côté,
ce n’est donc pas forcément mieux, pour dire, Nanarland en a fait une chronique !
Pour tout dire, je trouve que Richard Anconina est un acteur
fade malgré ses réussites passées mais je crois ne pas être le seul. J’ai revu La Vérité si je mens 3 (2011), Stars 80 (2012) et je me rappelle Camping 2 (2010) et Richard joue
toujours un peu le mec qui porte tous les malheurs de la terre avec un air de
chien battu. Alors oui, dans Tchao Pantin (1983), cette interprétation est juste mais
dans un film comme Six-Pack où il campe un flic expérimenté, ça ne passe pas.
Après, les goûts et les couleurs… mais en tout cas, mon
opinion est faite sur ce film.
J'avais préféré le jeu bien flippant de Predator plutôt que le film. :) Merci pour le rappel des dialogues "à la Schwarzy" que je n'avais plus entendu depuis des lustres !
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