Il y a encore une époque où la K7
VHS était le must des supports vidéo à domicile et l’objet était souvent rangé
dans un rayonnage dédié dans le salon telle une bibliothèque. Le summum était
d’avoir de belles boites pour protéger les K7 bien classées. On trouvait même
un magazine hebdomadaire entre 1983 et 2004 dédié à cette passion : Télé
K7 (puis Télé DVD7), qui proposait des jaquettes pour plusieurs films diffusés
à la télévision ainsi que des vignettes à coller sur la tranche et sur la face des
VHS avec des indications sur le film et la chaine sur laquelle on l'avait
enregistré. Personnellement, comme je l’ai déjà dit ici,
je préférais les K7 de 4h pour pouvoir mettre 2 films et gagner de la place,
donc les belles boites étaient remplacées par des découpages. Et puis, les K7
étaient rangées dans un meuble donc pas hyper visibles (ni accessible) d’où
l’utilité de LA liste…
Voyons maintenant ce qu’il y a
sur cette cassette 88.
Étudiant à l'université Kyoto au
Japon, Chen Zhen apprend par Funakoshi, du clan Kokuryu, que son maître, maître
Huo, a été tué lors d'un combat contre Akutagawa Ryuichi. Décidé à retourner au
pays, il délaisse ses études ainsi qu'une jeune japonaise dont il est épris,
Mitsuko. Peu de temps après avoir assisté aux hommages faits au maître Huo avec
le fils de celui-ci, Hou Ting-An, Chen Zen s'empresse d'aller à l'école
japonaise de Shanghaï pour affronter Akutagawa. Mais devant sa victoire trop
aisée devant celui qui est soupçonné d’être l’assassin de maître Huo, il en
vient à penser que ce dernier n'a pas été battu loyalement mais empoisonné.
En France, Fist of legend était
sous-titré La nouvelle fureur de vaincre et pour cause, c’est une adaptation du
film avec Bruce Lee sorti en 1972, La
Fureur de vaincre. Mais tandis que cette dernière professait la haine et le
racisme contre les Japonais, Fist of legend se veut un plaidoyer pour le
courage et la résistance.
En acteurs principaux, on trouve
l’excellent Jet Li, Chin Siu-Hou (vu dans des films de Jackie Chan ou dans
Tai-Chi Master), Shinobu Nakayama et Billy Chow. Il est d’ailleurs intéressant
de noter que ce film a été réalisé en 1994 mais ne doit sa sortie en France en
2001 (!) qu'au succès que Jet Li a remporté aux Etats-Unis notamment dans L'Arme fatale 4 (1998) et Roméo doit mourir (2000). Et pourtant,
beaucoup considère ce film comme son meilleur.
Le film est dirigé par Gordon
Chan et chorégraphié par Yuen Woo-ping. Ce dernier est une référence en tant
que chorégraphe (mais il est aussi réalisateur et acteur) : il a travaillé
sur les films Il était une fois en Chine
de Tsui Hark (1991 et 1992), les séries Matrix
(1999 et 2003), Kill Bill (2003 et
2004) et j’en passe. Bref, ça envoie du lourd et les amateurs de kung-fu se
régaleront.
Il y a eu deux suites, si l’on
peut dire : Fists of Legends
2 : Iron Bodyguards, sorti en 1996 avec Jet Le (et non Jet Li !)
et Legend of the Fist : The Return
of Chen Zhen en 2010 avec Donnie Yen dans le rôle de Chen Zhen (donc Jet
Li) à 30 ans. Et pour vous perdre un peu plus, dans Le Maître d'armes (2006), Jet Li joue le rôle de son professeur
dans Fist of Legend, Huo Yuanjia.
Personnellement, je ne me
rappelle plus trop de ce film et surtout, je ne sais pas quelle version j’ai
vu. Parce qu’en fait, il existe 3 versions cinéma : Miramax - Buena Vista
Distribution, taiwanaise et hongkongaise qui diffèrent pour la traduction, les
scènes ou non coupées (typique des films asiatiques, comme pour Jackie Chan,
voir ici).
Mêmes problèmes pour la sortie DVD, pas moins de 6 distributeurs et
versions : Ritek, Miramax, HKVideo, Maxam, Dragon Dynasty et New Age
21/HMH. De quoi se perdre.
Enfin, d’autres films ont été
influencés par Fist of Legend, comme
Hitman (2007) qui a aussi une scène
impliquant l'aide d'une ceinture comme une arme ou Le Baiser mortel du dragon (2001) dans lequel le réalisateur de la
seconde équipe (Corey Yuen) a voulu revenir à un style de combat plus réaliste,
après avoir été critiqué sur son style wire fu dans Romeo must die (2000) très en vogue à cette époque.
La première navette spatiale
commerciale pilotée par le commandant Over est en partance pour la Lune. Dès
l'envol, déjà laborieux, les difficultés commencent. Malgré les efforts de sa
responsable Elaine, l'ordinateur de bord devient fou. Ted, évadé d'un
établissement psychiatrique et membre de l'équipage, prend désormais les
commandes en main.
Ce film est la suite de Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?
(1980) et est réalisé par Ken Finkleman (qui a aussi rédigé le scénario). D’après
sa page Wikipédia, il n’officié que dans les années 80, que sur 2 films en tant
que réalisateur et 5 en tant que scénariste. Par contre, la production des 2
opus de la série est assurée par Howard W. Koch / Paramount Pictures.
Pour assurer le spectacle, on
trouve un nombre importants d’acteurs connus ou en passe de l’être, certains
ayant repris de leur rôle du premier film. Nous avons entre autre, Robert Hays,
Julie Hagerty, Lloyd Bridges, Chad Everett, William Shatner, Peter Graves et Leslie
Nielsen (non crédité au générique).
Encore une fois, je n’ai qu’un
vague souvenir de ce film, qui se mélange avec celui du premier car les 2 sont
très similaires. D’ailleurs, le collectif ZAZ (dont nous avons déjà parlé ici),
créateurs et réalisateurs du premier volet, ont reproché à Ken Finkleman
d'avoir plagié leur œuvre. Et tandis que le premier film a été élu second du
top 100 des meilleurs comédies en septembre 2011 par Time Out London, les avis
sur le second ont été plus mitigés, en particulier dans le magazine Variety. Ce
dernier commente que le film n’est ni pire, ni meilleur mais bien plus mauvais
mais pourrait sembler plus drôle mais sans aucune originalité.
J'aime beaucoup la série des "y a-t-il" ! C'est tellement "débile" que c'est hilarant, tout comme les "Hot Shots!" :)
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