Les personnages masqués ont
toujours été intriguant au cinéma et sources de nombreux scénarios. Je passerai
sur les nombreux super-héros dont on nous abreuve depuis quelques années, mais
il y a des plus anciens comme Belphégor (adapté à la télévision en 1965 ou au
cinéma en 1927, 1966 et 2000) ou l’homme au masque de fer (adapté aussi de
nombreuses fois), voire même peut-être Dark Vador. Mais ce serait oublier un
peu vite les protagonistes de nos deux films de cette cassette 123.
Aidé par le journaliste Fandor,
le commissaire Juve décide de mettre fin aux activités criminelles de Fantômas.
Mais, empruntant le visage de Fandor, le malfaiteur commet divers méfaits. Au
terme d’une poursuite échevelée, malgré l’aide d’Hélène, la photographe, Juve
et Fandor verront Fantômas s’échapper…
Ce film de 1964 est réalisé par
André Hunebelle, celui qui est considéré comme celui qui tira Louis de Funès de
l'anonymat en lui donnant le rôle principal dans le film Taxi, roulotte et corrida (1958). Il est encore aujourd'hui l'un
des réalisateurs français ayant connu le plus de succès. Le scénario est de
Jean Halain (son fils) et de Pierre Foucaud, d'après les personnages du roman
éponyme de Marcel Allain et Pierre Souvestre créé en 1910-1911. Interrompue par
la mort de Pierre Souvestre et le déclenchement de la Première Guerre mondiale,
la série est reprise par le seul Marcel Allain après-guerre.
Coté distribution, de grands
acteurs : Jean Marais, Mylène Demongeot, Jacques Dynam, Robert Dalban et Louis
de Funès. Il semblerait qu'André Hunebelle avait d'abord choisi de reconstituer
le duo Bourvil/Marais qu'il avait déjà dirigé dans Le Capitan (1960) et Le
Bossu (1959), avant que Louis de Funès n'obtienne le rôle sur la
recommandation d'Alain Poiré.
Fantômas a déjà fait l'objet
d'adaptations cinématographiques avant la présente adaptation comique très
libre : sept films en noir et blanc et muets et trois films en noir et
blanc et parlant. Il y a aussi eu en 1979, quatre épisodes de Fantômas produits
pour la télévision par Antenne 2 (France) et Hamster Films (Allemagne).
Trois films ont donc été réalisés
par André Hunebelle et un quatrième script, Fantômas à Moscou (dans lequel
Fandor apprend qu'il est le véritable fils de Fantômas) était dans les tiroirs.
Mais Jean Marais et Louis de Funès étant
devenus des superstars du box-office, ils auraient demandé des cachets
exorbitants, et par conséquent, les producteurs décidèrent de ne pas donner
suite comme Mylène Demongeot l'a déclaré à différentes reprises : « Le génie comique de Louis de Funès faisait
de l'ombre à Jean Marais. De Funès ne pouvait pas faire autrement, Marais l'a
mal pris. On le sent dans le troisième épisode. Après, la question des salaires
a définitivement réglé le problème. ». Dommage. Mais on reverra peut
être un jour Fantômas, si Thomas Langmann se décide à relancer le projet suspendu.
Le film est devenu un classique
du genre et mis à part le fait qu’il ait un peu vieilli, rien n’est à jeter.
Alors oui, ce Fantômas de Hunebelle (ainsi que le deuxième) subit l'influence
des films de James Bond mais c’est à cause du phénomène cinématographique,
sociologique et culturel majeur de l'époque dont 007 était à l’origine. Alors
oui, ces films font vivre un Fantômas d'un genre nouveau, assez éloigné du
génie du crime revendiqué par le surréalisme, jouant du personnage de Fantômas
avec désinvolture, mais je n’ai rien connu de ce héros avant donc je ne peux
pas juger.
Enfin, c’est le premier film de Rémy
Julienne qui a été engagé par Gil Delamare (le coordinateur des effets spéciaux
du film et cascadeur réputé à son époque) pour pouvoir réaliser des acrobaties
à moto et doubler plusieurs motards ainsi que Jean Marais, lors de la grande
poursuite finale. Ses nombreuses distinctions en moto-cross n’y sont pas pour
rien…
Casey Becker, une belle
adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s'apprête à regarder un
film d'horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la
malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses
questions portant sur les films d'horreur, celui-ci tuera son copain... Sidney
Prescott sait qu'elle est l'une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro.
Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance. Entre Billy, son petit ami, sa
meilleure amie Tatum et son frère Dewey, ses copains de classe Stuart et Randy,
la journaliste arriviste Gale Weathers et son caméraman Kenny qui traînent tout
le temps dans les parages et son père toujours absent, qui se cache derrière le
masque du tueur ?
Un autre film culte mais sorti 32
ans plus tard. D’après le un scénario de Kevin Williamson dont c’est le
premier, le film réalisé par Wes Craven révolutionne le genre. Comme tout bon
slasher, le film regroupe tout un tas de jeunes interprétés à l’écran entre
autre par Neve Campbell, Skeet Ulrich, Courteney Cox, David Arquette et Drew
Barrymore. A noter que le personnage tenu par David Arquette est censé avoir 25
ans dans le film ; l’acteur étant né en 1971, cela correspond. Détail
amusant : il est plus jeune que les comédiens Skeet Ulrich, Matthew
Lillard et Jamie Kennedy qui campent des lycéens !
Si cela vous intéresse, la page
Wikipédia du film est très fournie
ou vous y trouverez pléthore d’informations. Ce que je ne savais pas, c’est que
le film est basé sur une partie du fait divers du massacre de la ville de
Gainsville, ville universitaire dans laquelle Danny Rolling assassina plusieurs
étudiants et qu’il devait originellement s'intituler « Scary Movie ».
Ayant alors des problèmes pour payer ses factures, Kevin Williamson se retire
et développe un long script de plusieurs pages puis deux autres séparés de 5
pages chacun dans le but de créer deux autres suites possibles. Un début
prometteur.
Je me rappelle avoir vu le film
au cinéma et j’avais particulièrement apprécié l’alternance effroi/humour. Bon,
il y a beaucoup de morts bien sanglants mais on est prévenu en allant voir ce
genre de film. Il a même fallu 200 litres de faux sang (soit 5 fois plus que
pour le troisième et 3 fois plus que pour le second). Ce qui n’a pas empêché qu’à
sa sortie, le film soit un véritable carton au box-office et devienne le plus
gros succès du genre slasher de tous les temps sur le sol nord-américain,
engrangeant plus de 173 millions de dollars au box-office mondial. Scream a en effet marqué un tournant
dans le genre du slasher, et du film d'horreur en général. Malheureusement, au
cours des années qui ont suivi sa sortie, plusieurs incidents inspirés du film
se sont produits (et donc des morts).
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