mardi 23 juin 2015

Les ailes de l'enfer (1997) - Batman et Robin (1997)

1997. Cette année-là, il y a eu des événements importants comme la conférence sur le réchauffement climatique, à Buenos Aires (2-13 novembre), la conférence des Nations unies sur l'effet de serre à Kyōto (1er décembre) ou bien le traité sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, signé à Ottawa (3-4 décembre). Coté salles obscures, le box-office a vu Titanic exploser tous les records, James Bond reprendre du service pour la 18ème fois, Will Smith dézinguer de l’alien dans Men in Black, Luc Besson assoir sa réputation aux States avec l’aide de Bruce Willis dans le Cinquième Élément. Malheureusement, chaque médaille a son revers et le cinéma de 1997 n’a pas connu que des films inoubliables, heureusement que ma VHS numéro 128 est là…


La fin des années 90 ont été prolifiques pour Nicolas Cage qui enchaîne les blockbusters et assoit sa notoriété avec des films comme Rock (1996), Volte-face (1997), La Cité des anges (1998), Snake Eyes (1998) ou 8 millimètres (1999). Mais il ne faut pas non plus oublier Les Ailes de l'enfer, ou Con Air en VO. Pour la culture, Con est le diminutif de convicts (condamnés ou bagnards en anglais). Donc comme ils sont transportés dans les airs, le titre se veut un peu comme une opération commerciale genre Ryan Air (rien à voir avec Jack Ryan qui prendrait l’avion par contre…).
L’histoire est assez simple : un brave Ranger tue involontairement un ivrogne en voulant défendre sa femme. Il passe 8 ans en prison, ne voit pas sa fille naitre et grandir. Le jour de rentrer chez lui, il est transporté par avion avec tout plein de (très) dangereux criminels (mais que diable est-il allé faire dans cet avion ?) qui prennent le contrôle de l’avion. Cameron Poe, le Ranger, sera le seul allié des équipes fédérales au sol…


Ce film sent bon la testostérone, les coups de pied retournés, les marcels sales permettant d’exhiber les muscles saillants et surtout la coupe de cheveux nuque longue… J’aime beaucoup l’analyse d’Aubry Salmon et je ne voudrais pas faire redite avec ce qui est dit.
A noter que ce film a reçu le Razzie Award 1998 du « pire manquement de respect à la vie humaine et aux édifices publics » mais est quand même un gros succès au box-office (224 117 573 $). Pour le premier film de Simon West, le réalisateur, c’est un beau départ. Après, je vous laisse juge de sa filmographie mais perso je trouve qu’elle ne s’améliore pas particulièrement. En tout cas, c’est un film très dynamique, typé années 90 et qu’on peut revoir sans se faire mal à la tête.




Ahhh, batman… Il aura été un héros mainte fois représenté et interprété dans le monde hollywoodien (sans parler des comics et des adaptations en jeux vidéo). On connait la série télévisée de 1966 avec Adam West, on a adoré les 2 films de Tim Burton avec Michael Keaton, on a été surpris de l’univers créé par Joel Schumacher pour Val Kilmer, on est bluffé par les 3 films de Christopher Nolan. Mais la collection ne serait pas complète sans le 4ème film de la tétralogie des années 1990 réalisé (encore) par Joel Schumacher : Batman et Robin !
Dans cet opus, on retrouve Batman, Robin et Batgirl opposés à Mister Freeze, Poison Ivy et Bane. Le casting est composés de stars de l’époque : Arnold Schwarzenegger, George Clooney, Chris O'Donnell, Uma Thurman et Alicia Silverstone. Après, le scénario n’est qu’un faux prétexte pour les faire s’affronter.


Ce film est mal reçu par les critiques et est un échec commercial. Warner Bros. décide donc de ne pas produire un cinquième film, Batman Triumphan, prévu initialement pour 1999. Nicolas Cage devait interpréter l'Épouvantail. Le Joker ressuscité et Harley Quinn devaient être les autres adversaires.

Il faut dire que les couleurs kitch, les personnages extravagants, les dialogues à l’humour incertain et les costumes aux tétons qui pointent ont finis par achever cette belle série. Moi j’avais déjà enregistré les 3 films précédents, ma collection n’aurait pas été complète sans celui-ci mais à part ça, je n’en garde pas un souvenir impérissable. Heureusement qu’en 2005 Nolan a relancé la licence et redonné sa gloire passée à un certain Bruce Wayne.

mardi 9 juin 2015

Indiscrétion assurée (1993) - Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991)

Dans mon post précédent j’avais évoqué un film qui ne passait pas sur la TNT et qu’on ne trouvait plus en DVD français. Cette fois, les 2 films dont il est question sur cette VHS sont des films toujours disponibles à l’achat mais qu’on ne revoit guère sur nos écrans de télévision (tout comme Star Trek 6 en y repensant…).


C’est l’histoire de 2 flics, Chris Lecce et Bill Reimers, qui sont chargés de retrouver un témoin à charge disparue dans la nature. Aidés de la responsable de l'opération, Gina Garett, ils espionnent la maison d’un couple étant soupçonné de l’héberger secrètement.
S’en suit différents quiproquos et situations comiques faisant de ce film une gentillette comédie policière des années 90. Pour votre culture ce film, Another steakout en version originale, est la suite du film Étroite surveillance (1987), Stakeout en VO, et tous deux ont une trame similaire (surveillance d’une maison, humour, etc.).

Les 2 protagonistes principaux sont interprétés par Richard Dreyfuss (Chris) et Emilio Estevez (Bill). Quant à la réalisation, elle revient à John Badham à qui l’on doit pas mal de films connus : La Fièvre du samedi soir (1977), WarGames (1983), Short Circuit (1986), Comme un oiseau sur la branche (1990) ou bien Drop Zone (1994). Le duo (ou trio par la circonstance) comique fonctionne bien et chacun joue un rôle de circonstance pour la surveillance : l’homme, la femme et le fils (sans moustache pour ceux qui ont vu le film).

Chose que je n’ai appris qu’après, c’est que la critique américaine n’a pas bien reçu cette suite et que, comme elle n’a rapporté que $ 20,2 millions aux USA, ce film est considéré comme un flop au box-office... Bon, sur Allociné, ce film a une note moyenne de 3,1 sur 5 ce qui est pas trop mal. Alors oui, ça ressemble beaucoup au premier (je ne l’avais pas vu à l’époque et je l’ai découvert en achetant le DVD), certaines situations sont too much mais globalement, j’ai passé un bon moment en regardant ce film et c’est pourquoi je l’ai quand même enregistré...




Frank Drebin… Je pense que pour beaucoup de spectateurs de ma génération, ce nom rappelle quelque-chose. On parle présentement d’un lieutenant de la Police Squad, toujours les cheveux blancs, toujours maladroit mais qui gagne toujours à la fin (attention, piège !) et interprété par Leslie Nielsen. Il est le héros de la série « Y a-t-il un flic... » ou Naked Gun en VO. Et l’épisode qui est sur cette VHS est The Naked Gun 2½: The Smell of Fear, soit Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (bonjour la traduction).
A l’affiche, toujours Leslie Nielsen (tiens ?! il est mort le 28/11/2010 à l'âge de 84 ans), et O. J. Simpson (également connu pour avoir été accusé des meurtres de son ex-épouse et du compagnon de celle-ci en 1994, et condamné en 2008 à 33 ans de prison ferme pour enlèvement et vol à main armée dans le cadre d'une autre affaire) ainsi que Priscilla Presley (unique épouse du chanteur Elvis Presley).

L’histoire ne vole pas haut comme dans ces comédies potaches de l’époque mais on retrouve le même humour que les autres films du collectif ZAZ (les frères Zucker et Jim Abrahams). A noter qu’en 2002, nous avons eu un Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ? mais contrairement aux apparences, ce film ne fait pas partie de la série des 3 Y a-t-il un flic... « officiels ». Le titre français ne fait que surfer sur le succès de la série Naked Gun. Le titre original ne laissant aucune ambigüité sur le sujet : A Space Travesty.

lundi 1 juin 2015

Mr. Baseball (1992) - Le père Noël est une ordure (1982)



On dit qu’avec le temps, tout se perd. J’ai toujours pensé que ce sont les mauvaises langues qui ont ce genre de discours mais aujourd’hui, je crois que je leur donne raison au moins sur un des deux films de ce post… Il s’agit d’un film qu’on pourrait presque décrire comme intimiste tant je connais peu de monde qu’il l’a vu et qu’on ne trouve plus qu’en DVD allemand, non doublé ni sous-titré en français. Donc, je ne sais pas si ma vieille VHS passera encore mais je suis bien content d’avoir une version accessible.


Pourtant, c’est un film américain (et pas un film d’art et d’essai slovaque) avec des acteurs célèbres : Tom Selleck (qui ne connait pas sa moustache ?), Dennis Haysbert (LE Président de 24h chrono) et Ken Takakura (le seul acteur nippon élevé dans l'Ordre national de la culture par l'empereur Akihito vu aussi dans Black Rain en 1989). Mais alors, quel est ce film me direz-vous maintenant que votre curiosité est aiguisée tel un couteau céramique Kyocera (tient, encore le Japon) ? Et bien, il s’agit de Mr. Baseball ! C’est l’histoire de Jack Elliot, batteur chez les Yankees de New York et ancien vainqueur des séries mondiales de la MLB, sur une mauvaise pente depuis quelque temps, qui se retrouve transféré vers une franchise au Japon (« je ne vais pas aller jouer chez les japonais !!! » dixit Jack).

C’est donc une histoire de gaijin, de choc des cultures et de rédemption du héros. Mais c’est surtout un film marrant (vu qu’en VF) avec un côté burlesque (Tom Selleck, haut de ses 1,92m, dépasse toujours d’au moins une tête de ses équipiers japonais par exemple).
Il est vrai que je ne connaissais pas bien les règles du baseball mais le jeu semble réaliste et les différences de jeu USA/Japon paraissent bien présentées, ce qui est assez prenant. Il ne faut néanmoins pas oublier que c’est un film américain des années 90 et qu'à la fin, les US sont les plus forts mais bon, c’est quand même un bon film d’avant que malheureusement la TNT ne repasse pas :(



Le deuxième film de cette cassette de 4 heures est le père Noël est une ordure, le film adapté de la pièce de théâtre de 1979. « C'est ç'la, oui ». Pas grand-chose à dire sur ce film culte que beaucoup (pour ne pas dire tout le monde) connait. Il est toutefois sympa de revoir des téléphones en bakélite ou bien le zoo de Vincennes avant qu’il ne soit restauré.
Après, certains vous dirons que la pièce est mieux, mais pour l’avoir vu, je dirais différente (et pas que la fin). En tout cas, ce film a marqué sa génération et les suivantes. Je me rappelle même avoir fait un extrait sonore du « Oh putain d’ta mère salope !! » pour l'associer à un plantage Windows :)