mardi 29 septembre 2015

Judge Dredd (1995) - The Crow (1994)

En 1994-95, les adaptations de comics au cinéma n’étaient pas aussi prolifiques que de nos jours. Il y a bien eu quelques réussites comme Batman et Superman, mondialement connus, mais plusieurs flops ont dû refroidir les producteurs, je vous en cite en vrac : Howard... une nouvelle race de héros (1986) (l'un des plus grands échecs commerciaux de l'histoire du cinéma et de George Lucas qui fut obligé de vendre à Steve Jobs, bien en dessous du prix du marché, sa nouvelle division spécialisée en animation d'images de synthèse, qui deviendra par la suite les fameux Pixar Animation Studios), Les Quatre Fantastiques (1994) (jamais sorti en salles), Captain America (1990) (film américano-yougoslave directement en vidéo dans plusieurs pays et classé 48e pire film de tous les temps), Punisher (1989) (avec Dolph Lundgren).
Les deux films de cette VHS 94 sortent donc quand même au cinéma dans un environnement pas forcément favorable et gagné d’avance…




Après une apocalypse nucléaire, en 2139, la civilisation survit dans de gigantesques cités. Du haut, les quartiers favorisés, jusqu'au bas où la misère demeure et où, pour maintenir l'ordre, les juges patrouillent sur de puissantes motos volantes. Ils sont à la fois policiers, juges et bourreaux. Parmi eux, le Juge Dredd. Accusé du meurtre d'un journaliste, le Juge Dredd, doit prouver son innocence avec l'aide de sa coéquipière le Juge Hershey et d’un petit truand Herman Ferguson.


Alors aux manettes de ce blockbuster, on a Danny Cannon. Vous ne connaissez pas, moi non plus mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il n’a réalisé que 6 films avec celui-ci entre 1990 et 2005. 6, c’est aussi le nombre de scénaristes ayant travaillés sur ce film : Danny Cannon (himself), John Wagner et Carlos Ezquerra (personnages), Michael De Luca (histoire), William Wisher Jr. (histoire et screenplay) et enfin Steven E. de Souza (screenplay). Et tout ce petit monde a travaillé d’arrachepied pour porter au mieux ce comics à l’écran et donner un rôle sur mesure à Sylvester Stallone, Armand Assante, Rob Schneider et Diane Lane.
Les costumes du film ont même été réalisés par Gianni Versace ce qui vaudra au film d’être nommé au Saturn Awards pour les meilleurs costumes (et aussi meilleur maquillage, meilleur film de science-fiction et meilleurs effets spéciaux par l'Académie de films Science-Fiction, d'Horreur et de Fantaisie).

Malheureusement pour ce film, tous ces ingrédients ne suffisent pas à en faire un bon film : l'intérêt retombe tel un soufflé après la scène d’introduction avec ses « Visée auto-guidée, turbo-sulfateuse. » et autre « Laisse-moi deviner, la vie ? – La mort ». Tout semble trop : trop caricatural, trop mal joué, trop pas de scénario. A tel point que Sylvester Stallone fut nommé aux Golden Raspberry Award en tant que pire acteur pour sa performance dans ce film (et dans Assassins (1995) soit dit en passant). Ce film ne fut pas bien accueilli (et pour sûr) et est considéré comme un flop outre Atlantique avec seulement $34.7 millions générés. Dommage que le publique n’ait pas adhéré à la tonne de punchlines marrantes du film dont vous trouverez quelques extraits ici.

Mais laissons le(s) mot(s) de la fin à John Wagner, le créateur du comics : interviewé par le magazine Empire en 2012 qui dit que l’histoire n’a rien à voir avec Judge Dredd et que Judge Dredd n’est pas réellement Judge Dredd. Dans une autre interview, accordée à Total Film il dit que le film essaie d’en faire trop (je suis vraiment d’accord avec lui) et qu’il raconte la mauvaise histoire.




Eric Draven est un jeune guitariste de rock qui file le parfait amour avec sa compagne, une jeune femme d’une beauté éblouissante. Lors d’une nuit diabolique, à l’heure où les bandes arpentent les rues obscures de Detroit pour y perpétrer meurtres et larcins, Eric et Shelly sont agressés chez eux par un gang de criminels conduit par le terrifiant Top Dollar. Eric assiste au viol et meurtre de sa fiancée avant d’être exécuté à son tour. Un an après leur mort, un mysterieux corbeau apparaît sur la tombe d’Eric. Comme protégé par l’étrange volatile, Eric se relève de sa tombe pour assouvir sa vengeance…



Un grand film sombre à la photo très réussie réalisé par Alex Proyas et avec Brandon Lee, Ernie Hudson et Michael Wincott. Ce film est une réussite : il est considéré comme un sleeper hit et est devenu culte pour toute une génération. Hollywood a même généré plusieurs suites (bientôt une cinquième).
Mais le succès du film est également dû à la mort de Brandon Lee. En effet, le 31 mars 1993, Brandon Lee tourne la scène où son personnage se fait abattre par Michael Massee et s’écroule après le tir : Brandon décède, tout comme son père, alors qu'il gravissait les échelons de la gloire et sa mort devient sujette à controverse.

En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce film malgré sa noirceur, et particulièrement la prestation de Brandon Lee. Je trouvais cet acteur assez bon et je garde un bon souvenir de ces 2 films précédents : Dans les griffes du Dragon rouge (1991) et Rapid Fire (1995).

jeudi 24 septembre 2015

Mes doubles, ma femme et moi (1996) - Copycat (1995)

Copie et recopie, c’était l’avantage des bandes magnétiques de l’époque (VHS et autre cassette audio). Saviez-vous qu’il existait aussi le format V2000 de Philips, Betamax de Sony et que la VHS est née d’un consortium de fabricants japonais avec comme chef de files JVC ? Saviez-vous aussi que la VHS était la moins performante des trois mais de qualité suffisante pour les amateurs et surtout la moins chère, ce qui lui permit de devenir le standard des magnétoscopes de salon.
Après cette petite introduction technique, venons-en à la présente cassette 109 : simplement, tout comme la VHS, les deux films peuvent avoir en commun le thème de la copie et recopie…




Doug Kinney, contremaitre dans une entreprise de construction, est gagné par le stress. Son travail ne lui laisse aucun répit et il a à peine le temps de voir sa femme et ses deux enfants, qu'il adore. Il trouve une solution à tous ces problèmes quand il fait la connaissance d'un chercheur en génétique qui lui propose de créer un clone, un autre lui-même. Aussitôt dit, aussitôt fait et Doug peut s'occuper de sa femme et de ses enfants tandis que son double travaille pour lui. Mais bientôt deux Doug lui semblent insuffisants...


Voilà une petite comédie sympathique se basant sur un thème possible mais à ce jour fictif. Le film a été réalisé par Harold Ramis, homme à la vie bien remplie. Il réalise des films qui marchent bien (Un jour sans fin en 1993 et Mafia Blues en 1999 par exemple), il écrit des scénarios de films qui marchent eux aussi bien (SOS Fantômes 1 et 2 en 1984 et 1989, les deux films précités) et en même temps, il joue dans ses films (SOS Fantômes 1 et 2 et Un jour sans fin). Bref, notre homme est un habitué du genre.
Coté casting, on trouve Michael Keaton et Andie MacDowell (qui avait déjà joué dans le précédent film d'Harold Ramis, Un jour sans fin). Michael Keaton démontre dans ce film, environ 10 ans après Batman (1989), son savoir-faire et les multiples rôles qu’il peut jouer et Andie MacDowell est toujours radieuse.

J’ai beaucoup aimé ce film même si j’imagine que les effets spéciaux ont mal traversés les âges mais il semblerait que le box-office ne soit pas de mon avis : le film n’a rapporté que la moitié des 45 millions de dollars de son budget. C’est peut-être pour ça que ce film ce fait si rare à la télévision et c’est bien dommage.




Le docteur Helen Hudson, psychiatre réputée et auteur d'ouvrage à succès sur les serial killers, est victime d'un de ses "héros" qui l'agresse sauvagement a l'issue d'une conférence. Fortement traumatisée, Helen vit recluse dans son appartement de San Francisco et n'entretient plus que de rares relations avec le monde extérieur. Jusqu'au jour où elle découvre à la une d'un journal la photo d'une jeune fille victime d'un serial killer. D'autres crimes ont lieu et Helen se rend vite compte qu'elle est à nouveau en danger.


Dans la droite lignée du Silence des agneaux, Copycat traite lui aussi des serial killers tout comme Seven sorti la même année. A la réalisation, Jon Amiel et au scénario, Ann Biderman et David Madsen. Malheureusement pour eux, le script a été réécrit par Jay Presson Allen. Et pour l’anecdote atypique, ce film est produit par Arnon Milchan qui a été aussi espion et trafiquant d'armes1 israélo-américain !
Devant la caméra, on retrouve la grande Sigourney Weaver, Holly Hunter et Harry Connick, Jr. En France, lors du Festival du film policier de Cognac en 1996, le film reçoit le Prix du public « Crédit Agricole » (« L'imagination dans le bon sens » à cette époque).

Pour ma part, ce film ne m’a pas spécialement marqué et ne semblait apporter rien de nouveau sur ce thème. Et puis Sigourney Weaver tellement agoraphobe qu’elle ne peut pas sortir dans le couloir de son immeuble (même vide) sans que sa tête ne lui tourne et qu’elle se mette à trembler me semble trop par rapport au final du film. Bref, je devrais peut-être lui donner une chance mais si j'avais besoin de place sur une cassette, je penserai à l'effacer...

mardi 15 septembre 2015

Predator (1987) - Six-Pack (2000)

Il y a des K7 pour lesquelles je ne suis pas très fier de ce que j’ai enregistré dessus. Parce que la durée d’un autre film était supérieure, par oubli ou par manque d’opportunité, certains ont survécu et se retrouvent aujourd’hui sur ce blog. Le premier est un classique des années 80 tout plein de testostérone et pas trop de neurones. Le deuxième se veut être un film français à l’américaine.




Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.


Comme dit précédemment, nous retrouvons dans ce film plein de gars tout en muscle et en sueur (jungle oblige) : Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers (le Apollo Creed de la série Rocky), Shane Black (qui cartonne la même année avec le scénario de l’Arme Fatale). Il y a même un certain Sonny Landham : rien de bien notable mise à part l’anecdote voulant qu’à cause de son imprévisibilité et de ses excès de violence, un garde du corps l'accompagnait lors du tournage pour protéger les autres de lui.
Aux manettes, on retrouve John McTiernan. Ce film, son second, lui met le pied à l’étrier des blockbusters américains avec Piège de cristal (1988), A la poursuite d’Octobre Rouge (1990) par exemple, jusqu’en 1999 où il commence à faire des films à moindre succès.  Le scénario est des frères Thomas (Jim et John) assez peu prolifiques mais aux films connus : Predator 2 (1991), Wild Wild West (1999), Mission To Mars (2000) par exemple. En complément, vous pouvez vous référer à la page Wiki du film qui est bien faite et qui relate même le fait que JCVD (Jean-Claude Van Damme) était le premier predator (en costume, hein, pas au naturel…).

Il n'y a pas grand-chose qui soit inoubliable dans ce film à part peut-être le predator en lui-même. Il n’y a qu’à voir le nombre de suites qui ont été faites et autres adaptations. Ah si, je ne sais pas si en VO les répliqués étaient aussi « mordantes » mais elles ont le mérite de marquer. En vrac et pour exemple :

T’as pas une gueule de porte-bonheur ! [quand Arnold découvre la tête du predator sans son casque]
S’il peut saigner, on peut le tuer [quand l’équipe trouve une trace bleue sur les feuilles après avoir défouraillé pendant 5 minutes et avoir abattue au moins 1 hectare de forêt]
Aiguise-moi ça ! [quand Arnold lance son couteau dans le thorax d’un ennemi entrant par surprise]
Les excuses, c’est comme le trou du cul, tout le monde en a ! [euh ça je sais plus]




Nathan est un flic brillant et acharné, prêt à tout pour arrêter un serial-killer d'une violence implacable, qui frappe aux 4 coins de Paris. Lorsqu'il découvrira l'identité du tueur, il n'hésitera pas à devenir lui-même hors-la-loi, et à entraîner dans sa traque ses propres alliés, jusqu'au bout d'un cauchemar rédempteur.


Alors voilà un film type Canada Dry : il a un nom américain, y’a un serial killer dedans MAIS c’est un film français. A la réalisation, Alain Berberian qui a fait La Cité de la peur (1994), Le Boulet (2002), L'Enquête corse (2004) sur un scénario d’Alain Berberian qui adapte le roman éponyme de Jean-Hugues Oppel. Bon là, ça pourrait aller. Mais le film fût tourné très rapidement et son ambition d’égaler un Le silence des agneaux (1991) ou Seven (1995) n’a pas été atteinte.
Coté casting, on trouve Richard Anconina, Frédéric Diefenthal (après 2 Taxis), Chiara Mastroianni et François Berléand. De ce côté, ce n’est donc pas forcément mieux, pour dire, Nanarland en a fait une chronique !

Pour tout dire, je trouve que Richard Anconina est un acteur fade malgré ses réussites passées mais je crois ne pas être le seul. J’ai revu La Vérité si je mens 3 (2011), Stars 80 (2012) et je me rappelle Camping 2 (2010) et Richard joue toujours un peu le mec qui porte tous les malheurs de la terre avec un air de chien battu. Alors oui, dans Tchao Pantin (1983), cette interprétation est juste mais dans un film comme Six-Pack où il campe un flic expérimenté, ça ne passe pas.
Après, les goûts et les couleurs… mais en tout cas, mon opinion est faite sur ce film.

vendredi 11 septembre 2015

Ronin (1998) - La plage (2000)

Pour les acteurs français, faire carrière à Hollywood semble être l’apogée de la réussite professionnelle, Jean Dujardin et Omar Sy ne me contrediront pas. Sur ma cassette 150, on trouve 2 films made in USA avec au casting plusieurs acteurs français, chose qui était plus rare il y a 15 ans. Dans le premier film, on trouve Jean Reno qui s’est fait (re)connaitre avec Léon en 1994 lui donnant l'occasion d'enchainer avec 2 blockbusters US : Mission Impossible (1995) et Godzilla (1997). Dans le deuxième, deux fois plus d’acteurs français pour les premiers rôles : Virginie Ledoyen et Guillaume Canet. La première, sauf erreur, n’a pas percé au pays de l’oncle Sam contrairement au deuxième qui tourna et réalisé quelques films.
Allez, partons au pays des frenchies à Hollywood !



Cinq hommes et une femme qui ne se connaissent pas se rencontrent dans un entrepôt de la banlieue parisienne. Ces hommes de l'ombre sont d'anciens soldats de la guerre froide qui survivent en louant discrètement leurs services à des commanditaires anonymes. La jeune Irlandaise qui les a réunis manque d'expérience. Leur mission est d'affronter une équipe adverse, solidement armée pour lui arracher une précieuse mallette dont ils ignorent le contenu.


A la réalisation, on trouve John Frankenheimer qui réalisera Piège fatal (voir ici) et une brochette d’acteurs plus que connus : Robert De Niro, Natascha McElhone, Sean Bean, Michael Lonsdale (tient, encore un français !) et Jonathan Pryce.
Le film a été entièrement tourné en France de novembre 1997 à mars 1998 (ce qui explique surement la French Team). Si vous êtes attentifs et quelque peu fan de l’agent James Bond 007, vous trouverez intéressant de constater que Michael Lonsdale, Sean Bean et Jonathan Pryce ont tous les trois joué un rôle de méchant dans la saga.

Comme beaucoup, je trouve que le scénario est assez léger et ne sert que de justification à une succession de scènes de gunfights (type Heat) et de courses de voitures dans des grandes villes de France. Mais ces dernières sont tellement bien faites qu’elles excusent tous les autres manques. Ce qui peut être un peu déstabilisant, c’est que le film emploie le système du MacGuffin (objet matériel et généralement mystérieux qui sert de prétexte au développement d'un scénario) : l'objet en question (contenu dans la fameuse valise) n'étant jamais visible durant tout le film.

Si vous ne connaissez pas le film, vous serez bluffés par les poursuites en voiture à vitesse réelle (la vitesse des caméras n'ayant pas été accélérée). Le réalisateur voulant des cascades sans trucages, des pilotes professionnels ont été engagés ce qui permet des scènes de poursuite sur le boulevard périphérique ou dans le tunnel des Halles à plus de 160 km/h et parfois même à contresens.
Magie du cinéma oblige, le parcours emprunté à Paris est curieux : les véhicules partent du Zénith de la Villette, empruntent le tunnel des Halles, arrivent sur les quais de Seine, puis les voilà sans transition à Barbès puis ils se téléportent à la Porte de la Chapelle, ils entrent sur le périphérique et se retrouvent… sur l’A14, à la Défense ! Tout cela en 7 minutes.




Richard est un jeune américain parti en Thaïlande pour vivre une expérience en marge des circuits touristiques. Il est vite déçu de ne trouver que des Occidentaux en mal de sensations dans le quartier des routards de Kaosan. Une nuit, à l'hôtel, il rencontre Daffy, un homme fou qui lui parle d'une île légendaire et paradisiaque où vivrait une communauté repliée sur elle-même, en communion avec la nature. Le lendemain, Richard découvre le cadavre de Daffy, qui s'est vraisemblablement suicidé après lui avoir laissé la carte de l'île. Richard convainc un couple de jeunes français, Étienne et Françoise, de l'accompagner dans sa quête de l'île. Mais le paradis tourne vite à l'enfer.


Ce film est la quatrième collaboration de Danny Boyle (réalisateur) avec John Hodge (scénariste), le duo ayant à son actif avant La Plage : Petits meurtres entre amis (1994), Trainspotting (1996), Une vie moins ordinaire (1997). Autre point notable du film, celui-ci est tiré du roman éponyme d’Alex Garland (1996), qui sera le scénariste de deux autres de Danny Boyle : 28 jours plus tard (2002) et Sunshine (2007).

Outre nos 2 frenchies (qui sont en fait trois avec Hélène de Fougerolles qui tient un petit rôle), la star du film est Leonardo DiCaprio. Ewan McGregor (Trainspotting) était le héros pressenti mais quitta le projet suite à des différends avec le réalisateur.
Après, c’est vrai que les paysages sont beaux mais j’ai trouvé le film peu intéressant mais peut-être faudrait-il que je le revois de nouveau. A noter qu’il existe aussi une fin alternative que l’on peut trouver sur la version DVD.