mardi 26 juillet 2016

Hulk (2003) - X-Men 2 (2003)

Comme déjà expliqué précédemment, le support préférentiel était la VHS de 240 minutes. Ce format fonctionnait bien pour la durée classique de 90 minutes. Mais dans les années 90, les durées ont augmentées sans cesse et les films sont passés à plus de 120 minutes. Alors, quand je devais enregistrer un film long, je coupais de générique final (5 minutes de gagnées à peu près) et je l’associais avec un plus court. Mais sur cette cassette 156, les 2 films tirés de l’univers Marvel font plus de 2 heures chacun et j’ai donc utilisé le mode LP du magnétoscope qui avait remplacé notre bon JVC HR-J205MS.
LP veut dire « Long Play », traduit en français par « Longue Durée » ou « Double durée ». Ce mode permettait de doubler la capacité d'une cassette vidéo VHS standard et était opposé au mode classique SP pour « Simple/Standard Play ». Il constitue une évolution tardive de la norme VHS et n'est pas donc supporté et disponible sur tous les magnétoscopes VHS : il faut absolument un magnétoscope avec 4 têtes vidéos (je reviendrai sur la technologie des têtes dans un prochain article). Notez que sur une même cassette rien ne vous empêchait de faire plusieurs enregistrements avec des modes différents.





Au cours d'une opération scientifique qui a mal tourné, le docteur Bruce Banner est exposé à une surdose de radiations nucléaires. Miraculeusement indemne, il sort néanmoins affecté de cette douloureuse expérience et développe le pouvoir de se transformer en Hulk, un monstre vert à la force surhumaine et à la rage incontrôlable. Cette créature ne se manifeste que lorsque ce dernier est soumis à une intense émotion.
Mis au ban de la société, le docteur Banner est obligé de se cacher pour ne pas faire subir aux autres sa métamorphose. Le général Ross, le père de Betty, l'ex-petite amie de Bruce, est chargé de stopper le monstre par tous les moyens. Glenn Talbot, rival scientifique de Banner, est également sur les traces de Hulk. Lorsque Betty découvre que la créature a un rapport avec les recherches du père de Bruce, elle devient la seule à pouvoir comprendre ce qu'est Hulk...


Si l’on en croit la base de données des films Marvel, Hulk est le douzième long métrage adapté de comics Marvel mais c’est en comptant les 5 premiers qui ne sont pas des références comme expliqué précédemment. Ce film est réalisé par Ang Lee, lauréat de trois Oscars à Hollywood, de deux Lions d'or à Venise et de deux Ours d'or à Berlin. Il est important de noter aussi que ce film n’est pas produit par Marvel Studios qui « formate » ses productions depuis 2008 et Iron Man (23ème adaptation). La musique est du célèbre et référent Danny Elfman (qui a œuvré pour beaucoup de films de SF et d’adaptations de comics).
Pendant 138 minutes, l’histoire est portée à l’écran par Eric Bana, Jennifer Connelly, Sam Elliott, Josh Lucas, Nick Nolte pour ne citer qu’eux. On croise même Lou Ferrigno (l'acteur ayant interprété Hulk dans la série télévisée L'Incroyable Hulk de 1977) et Stan Lee comme agents de sécurité !

Le film a été nommé dans la catégorie meilleur film de science-fiction aux Saturn Awards de 2004 mais a perdu face à X-Men 2. Et effectivement, à comparer les 2, je me range à l’avis des spécialistes. De mémoire, le film comporte quelques longueurs et les origines de Bruce sont assez nébuleuses. Néanmoins, c’est un film de bonne facture que j’aurai plaisir à revoir de nouveau.




Toujours considérés comme des monstres par une société qui les rejette, les mutants sont une nouvelle fois au centre des débats alors qu'un crime effroyable commis par l'un d'eux relance la polémique autour de l'Acte d'Enregistrement des Mutants et le mouvement anti-mutants, dirigé par l'ancien militaire William Stryker.
Quand ce dernier lance une attaque contre l'école de mutants du Professeur Charles Xavier, les X-Men se préparent à une guerre sans merci pour leur survie, aidés de Magnéto, récemment évadé de sa cellule de plastique. Parallèlement, Wolverine enquête sur son mystérieux passé, auquel Stryker, dont on dit qu'il a mené de nombreuses expériences sur les mutants, ne serait pas étranger...


Ce film est réalisé par Bryan Singer, mondialement connu pour avoir réalisé Usual Suspects (1995) et faiseur de tous les films de la série X-Men. Ayant prouvé aux producteurs de la Fox sa capacité à gérer un budget conséquent sur X-Men (2000) (75 millions de dollars) et les recettes du premier volet ayant généré près de 300 millions de dollars dans le monde, Bryan Singer a pu bénéficier d'un très lourd budget supérieur à 100 millions de dollars pour cette suite. Juste histoire de dire, le film fait 134 minutes d’où le mode LP…
Le casting est inchangé (et ne changera pas) : Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen, Halle Berry et Famke Janssen dans les rôles principaux et récurrents. Mais il faut savoir que Wolverine devait initialement être incarné par l'Ecossais Dougray Scott. Toutefois, retenu par ses obligations sur Mission : impossible 2 (2000), le comédien a laissé sa place à Hugh Jackman, quasiment inconnu avant l'aventure X-Men. D’ailleurs, pour le premier opus, il n’avait pas réalisé une grosse préparation physique, chose qu’il corrigea et fera progresser dans les épisodes suivant comme vous pouvez le voir en dessous.
Wolverine 1.0
Wolverine 2.0
En tout cas, ce film est excellent, on approche les origines de Wolverine, l’exclusion des mutants est on ne peut plus explicite, la fin « complexe ». Bref, un bon moment de cinéma.