mercredi 27 mai 2015

Star Trek 6 : Terre inconnue (1991) - L'Arme fatale 2 (1989)



Dans ce nouveau post, je vais enfin aborder une cassette de la liste, à savoir, la numéro 1 ! Mais attention, ce numéro ne m’a servi qu’au tri de toutes ses consœurs, il ne veut pas dire qu’elle est en tête de mes préférences ou bien que c’est la première enregistrée. De mémoire, le premier film enregistré sur une cassette vidéo était un James Bond, et j’oserai tenter Octopussy (1983) mais sans certitude. Et comme c’est une cassette de 4 heures, on retrouve 2 films : Star Trek 6 : Terre inconnue et L'Arme fatale 2.


« Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial » Je ne connaissais pas vraiment la série Star Trek à l’époque et je n’étais tombé que sur quelques épisodes sur La Cinq. Pour moi, la référence était la Guerre des Étoiles (1977) et cette série n’avait pas aiguisé mon intérêt. Mais quand j’ai vu le film numéro 6 de ladite série, je lui ai trouvé suffisamment d’intérêt pour l’enregistrer lors d’une rediffusion Canal+. Ne l’ayant pas revu depuis des lustres (et ce film ne repassant pas vraiment à la télévision), je ne pourrais pas juger objectivement l’œuvre mais j’en ai un bon souvenir bien qu'assez caricaturale avec les gentils de la Fédération contre les méchants Klingons (qui ont une sorte d’accent russe ?!). Le pitch du film est que le chancelier du Haut Conseil Klingon choisit de normaliser les relations avec la Fédération des planètes unies et de mettre fin à une guerre larvée de soixante-dix ans. On y voit donc un parallèle avec l’actualité géopolitique du moment et aux sommets américano-soviétique de 1991 (et paf, culture quand tu nous tiens !).


Après ce film, je n’ai toujours pas regardé les différentes séries Star Trek (au nombre de 5) mais je me suis intéressé aux 10 films fondés sur la série originale et Star Trek : La Nouvelle Génération (bon, j’ai vu aussi de loin les 2 reboots de J.J. « Flare à gogo » Abrams mais je ne préfère pas en parler). J’ai clairement une préférence pour les films avec Patrick Stewart car ils étaient plus actuels et au cinéma. Et puis, quand je voyais William Shatner, je pensais tout de suite à Hooker (série apparue sur la grille de TF1 le dimanche à 13h25 à la même époque, le 9 novembre 1990 pour être précis) et ça le faisait beaucoup moins.



Qui a dit qu’il était trop vieux pour ces conneries ? Après le carton de L'Arme fatale, il était normal qu’Hollywood nous sorte un 2 (puis un 3, puis un 4 et peut-être un 5). Le scénario est de Shane Black, scénariste prodigue de la fin des années 80, début 90 avec l’Arme fatale 1 & 2, Last Action Hero (1993), Au revoir à jamais (1996), etc. Bref, que du lourd ! Il est même un peu acteur mais en regardant sa filmo, rien de bien marquant (à part peut-être Predator si l’on considère ce film comme marquant).


Sinon, c’est un film plus engagé que le premier car il aborde l’apartheid en toile de fond et non pas simplement un simple trafic de quelques chose (arme, argent, drogue, au choix). L’histoire est plus sombre mais un nouveau personnage (récurrent par la suite) apparait et apporte une nouvelle dimension comique pour contrebalancer : Leo Getz, joué par Joe Pesci. A noter que son nom rend mieux en VO : « Whatever you want Leo Getz! You get it? »
Bref, ce film est un classique que j’aime bien et qui repasse de temps à autre sur la TNT. Enfin, il est à noter qu’il existe comme pour le 1 et le 3 en version Director's cut.

jeudi 21 mai 2015

A l’origine



J’étais tellement pressé de faire un premier post sur mon tout nouveau blog que je n’ai pas pris le temps de bien présenter le pourquoi du comment. Ce sera je l’espère chose faite avec ce second post.
Alors voilà, je suis d’une génération où les premières télévisions étaient en N&B et où il fallait se lever pour changer de chaîne ou régler le volume. Dans ma jeunesse, il n’y avait que 3 chaînes, Canal+ n’étant créé qu’en 1984. Puis dans la foulée, il y a eu la Cinq en 1986 (disparue en 1992 et à ne pas confondre avec France 5) et M6 en 1987. Regarder la TV était déjà un luxe et les foyers en ayant plusieurs étaient considérés comme aisés. Après, j’ai connu les joies de la TV couleur et de la zappette. Mais pour info, plus le tube cathodique était large, plus la TV était profonde et pesait un âne mort. Par contre, le son rendait globalement mieux que sur les nouveaux écrans plats.
Le magnétoscope est entré dans notre foyer vers 1994 : ce n’est pas ma mémoire qui me le rappelle mais plutôt 3 étiquettes de SAV La SERAP (référence pour les connaisseurs) collées derrière le dit appareil qui datent de novembre et décembre 1994 et octobre 1995. Le choix s’était porté alors sur un JVC HR-J205MS.

C’était marrant, on pouvait enregistrer ce qu’on voulait soit directement, soit en le programmant en rentrant l’heure de début, de fin et la chaîne. Il existait même à cette époque le SHOWVIEW qui faisait la même chose mais avec un simple code à 8 chiffres inscrits sur le programme TV pour chaque émission.
Mon premier achat VHS fût le coffret de 1989 de la Guerre des Etoiles estampillé « La Trilogie » (épisodes IV, V et VI dans leur jus d’origine). J’étais trop content moi qui n’avait pu voir qu’un ou deux des films à la télé. Bon, pour tout dire, ce coffret ne fait pas non plus partie de ladite liste qui est « normalement » à l’origine de ce blog.

Alors, la liste, venons-y ! Au fur et à mesure du temps, j’ai commencé à enregistrer de plus en plus de films. On prenait des cassettes de 4 heures pour en mettre 2 et limiter la place. Je faisais aussi de beaux découpages du programme pour les coller sur la boite… Au bout d’un moment, une liste Excel est devenue une évidence pour gérer le stock et trouver facilement le film que je cherchais. Au dernier enregistrement en 2005, il y avait 153 cassettes, soit 258 films !

Après, le jeu a été de trouver des rangements pour tout ça mais c’est encore une autre histoire…

mercredi 13 mai 2015

SPEED (1994)



Tiens, voici encore un nouveau blog sur la Toile... Et il parle de quoi celui-là ? Cinéma !
Encore me direz-vous, mais pas n'importe quels films (à lire avec la voix du juge DeMort de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?). Ce blog abordera des films que j'ai considérés importants un temps pour soit les acheter en VHS ou bien, plus généralement, les enregistrer sur VHS (génération Canal+).
Je vous parle donc d'un temps révolu et quelque peu poussiéreux où les K7 et la TV prenaient une place monstre et qu'on avait du mal à cacher dans le salon.
L'idée m'est venue en retombant sur la liste des films que j'avais au domicile parental mais ça, ce sera une autre histoire (et pas celle de Gérard Blanc de 1988, culture, quand tu nous tiens).
Alors revenons à Speed. Pour ceux qui ne le sauraient pas, il s'agit de l'histoire d'un jeune policier aux prises avec un maître chanteur, attention spoiler artificier à la retraite, qui menace de faire sauter un autobus dans lequel il a placé une bombe qu'il peut faire exploser à distance.
Ce film qui a fait les heures de gloires de Keanu "Néo" Reeves et de Sandra "Miss FBI" Bullock est un vrai film de la génération 90 : le héros porte des surchemises et des grosses godasses de bucheron, les working girls ont des brushings et des tailleurs on ne peut plus bouffants et l'action est basée sur un duo vieux flic – jeune flic, sans oublier la sacro-sainte idylle entre Keanu et Sandra. Et pour preuve ultime, y’a même 3615 FOX sur l’affiche du film pour faire la promo.

Sinon, le film est dynamique les scènes sont variées : ascenseur, bus, métro ce qui donne un petit côté sympa. Car avec un budget de 30 000 000$, Jan de Bont n’a pas réalisé que des vues intérieures d’un bus sur un fond qui déroule. Je me rappelle même du making-of qui expliquait comment l’équipe technique avait fait sauter le bus d'une voie de highway à l'autre et pour laquelle le cascadeur était attaché à des lanières élastiques dans le bus pour amortir le choc.

En vrai, j'aimais bien ce film mais, et c’est un comble pour un premier post, je ne l'ai jamais eu en VHS... Mais c’est mon premier DVD acheté quelques années plus tard ! (avec une idée en tête de peu de DVD mais de « qualité ») Et puis c'est le premier film que j'ai vu sur un home cinéma chez des amis à mes parents en Laser Disc, c’était trop la classe !

Sinon, pour la petite histoire, y'a un type un peu loufoque (hein, qui a dit un américain ?!) qui cherche à récupérer toutes les VHS du film : dingue !
Et pour finir, il est à noter que Hollywood a sorti un Speed 2 : Cap sur le danger en 1997 plus que mauvais pour lequel je n'ai même pas usé un peu de bande magnétique et qui conserve la même équipe technique que sur le premier opus ainsi que Sandra Bullock (pour la touche glamour et pour appeler le film Speed) et Glenn Plummer (pour le "comique" de répétition).