mardi 15 septembre 2015

Predator (1987) - Six-Pack (2000)

Il y a des K7 pour lesquelles je ne suis pas très fier de ce que j’ai enregistré dessus. Parce que la durée d’un autre film était supérieure, par oubli ou par manque d’opportunité, certains ont survécu et se retrouvent aujourd’hui sur ce blog. Le premier est un classique des années 80 tout plein de testostérone et pas trop de neurones. Le deuxième se veut être un film français à l’américaine.




Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.


Comme dit précédemment, nous retrouvons dans ce film plein de gars tout en muscle et en sueur (jungle oblige) : Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers (le Apollo Creed de la série Rocky), Shane Black (qui cartonne la même année avec le scénario de l’Arme Fatale). Il y a même un certain Sonny Landham : rien de bien notable mise à part l’anecdote voulant qu’à cause de son imprévisibilité et de ses excès de violence, un garde du corps l'accompagnait lors du tournage pour protéger les autres de lui.
Aux manettes, on retrouve John McTiernan. Ce film, son second, lui met le pied à l’étrier des blockbusters américains avec Piège de cristal (1988), A la poursuite d’Octobre Rouge (1990) par exemple, jusqu’en 1999 où il commence à faire des films à moindre succès.  Le scénario est des frères Thomas (Jim et John) assez peu prolifiques mais aux films connus : Predator 2 (1991), Wild Wild West (1999), Mission To Mars (2000) par exemple. En complément, vous pouvez vous référer à la page Wiki du film qui est bien faite et qui relate même le fait que JCVD (Jean-Claude Van Damme) était le premier predator (en costume, hein, pas au naturel…).

Il n'y a pas grand-chose qui soit inoubliable dans ce film à part peut-être le predator en lui-même. Il n’y a qu’à voir le nombre de suites qui ont été faites et autres adaptations. Ah si, je ne sais pas si en VO les répliqués étaient aussi « mordantes » mais elles ont le mérite de marquer. En vrac et pour exemple :

T’as pas une gueule de porte-bonheur ! [quand Arnold découvre la tête du predator sans son casque]
S’il peut saigner, on peut le tuer [quand l’équipe trouve une trace bleue sur les feuilles après avoir défouraillé pendant 5 minutes et avoir abattue au moins 1 hectare de forêt]
Aiguise-moi ça ! [quand Arnold lance son couteau dans le thorax d’un ennemi entrant par surprise]
Les excuses, c’est comme le trou du cul, tout le monde en a ! [euh ça je sais plus]




Nathan est un flic brillant et acharné, prêt à tout pour arrêter un serial-killer d'une violence implacable, qui frappe aux 4 coins de Paris. Lorsqu'il découvrira l'identité du tueur, il n'hésitera pas à devenir lui-même hors-la-loi, et à entraîner dans sa traque ses propres alliés, jusqu'au bout d'un cauchemar rédempteur.


Alors voilà un film type Canada Dry : il a un nom américain, y’a un serial killer dedans MAIS c’est un film français. A la réalisation, Alain Berberian qui a fait La Cité de la peur (1994), Le Boulet (2002), L'Enquête corse (2004) sur un scénario d’Alain Berberian qui adapte le roman éponyme de Jean-Hugues Oppel. Bon là, ça pourrait aller. Mais le film fût tourné très rapidement et son ambition d’égaler un Le silence des agneaux (1991) ou Seven (1995) n’a pas été atteinte.
Coté casting, on trouve Richard Anconina, Frédéric Diefenthal (après 2 Taxis), Chiara Mastroianni et François Berléand. De ce côté, ce n’est donc pas forcément mieux, pour dire, Nanarland en a fait une chronique !

Pour tout dire, je trouve que Richard Anconina est un acteur fade malgré ses réussites passées mais je crois ne pas être le seul. J’ai revu La Vérité si je mens 3 (2011), Stars 80 (2012) et je me rappelle Camping 2 (2010) et Richard joue toujours un peu le mec qui porte tous les malheurs de la terre avec un air de chien battu. Alors oui, dans Tchao Pantin (1983), cette interprétation est juste mais dans un film comme Six-Pack où il campe un flic expérimenté, ça ne passe pas.
Après, les goûts et les couleurs… mais en tout cas, mon opinion est faite sur ce film.

1 commentaire:

  1. J'avais préféré le jeu bien flippant de Predator plutôt que le film. :) Merci pour le rappel des dialogues "à la Schwarzy" que je n'avais plus entendu depuis des lustres !

    RépondreSupprimer