vendredi 11 septembre 2015

Ronin (1998) - La plage (2000)

Pour les acteurs français, faire carrière à Hollywood semble être l’apogée de la réussite professionnelle, Jean Dujardin et Omar Sy ne me contrediront pas. Sur ma cassette 150, on trouve 2 films made in USA avec au casting plusieurs acteurs français, chose qui était plus rare il y a 15 ans. Dans le premier film, on trouve Jean Reno qui s’est fait (re)connaitre avec Léon en 1994 lui donnant l'occasion d'enchainer avec 2 blockbusters US : Mission Impossible (1995) et Godzilla (1997). Dans le deuxième, deux fois plus d’acteurs français pour les premiers rôles : Virginie Ledoyen et Guillaume Canet. La première, sauf erreur, n’a pas percé au pays de l’oncle Sam contrairement au deuxième qui tourna et réalisé quelques films.
Allez, partons au pays des frenchies à Hollywood !



Cinq hommes et une femme qui ne se connaissent pas se rencontrent dans un entrepôt de la banlieue parisienne. Ces hommes de l'ombre sont d'anciens soldats de la guerre froide qui survivent en louant discrètement leurs services à des commanditaires anonymes. La jeune Irlandaise qui les a réunis manque d'expérience. Leur mission est d'affronter une équipe adverse, solidement armée pour lui arracher une précieuse mallette dont ils ignorent le contenu.


A la réalisation, on trouve John Frankenheimer qui réalisera Piège fatal (voir ici) et une brochette d’acteurs plus que connus : Robert De Niro, Natascha McElhone, Sean Bean, Michael Lonsdale (tient, encore un français !) et Jonathan Pryce.
Le film a été entièrement tourné en France de novembre 1997 à mars 1998 (ce qui explique surement la French Team). Si vous êtes attentifs et quelque peu fan de l’agent James Bond 007, vous trouverez intéressant de constater que Michael Lonsdale, Sean Bean et Jonathan Pryce ont tous les trois joué un rôle de méchant dans la saga.

Comme beaucoup, je trouve que le scénario est assez léger et ne sert que de justification à une succession de scènes de gunfights (type Heat) et de courses de voitures dans des grandes villes de France. Mais ces dernières sont tellement bien faites qu’elles excusent tous les autres manques. Ce qui peut être un peu déstabilisant, c’est que le film emploie le système du MacGuffin (objet matériel et généralement mystérieux qui sert de prétexte au développement d'un scénario) : l'objet en question (contenu dans la fameuse valise) n'étant jamais visible durant tout le film.

Si vous ne connaissez pas le film, vous serez bluffés par les poursuites en voiture à vitesse réelle (la vitesse des caméras n'ayant pas été accélérée). Le réalisateur voulant des cascades sans trucages, des pilotes professionnels ont été engagés ce qui permet des scènes de poursuite sur le boulevard périphérique ou dans le tunnel des Halles à plus de 160 km/h et parfois même à contresens.
Magie du cinéma oblige, le parcours emprunté à Paris est curieux : les véhicules partent du Zénith de la Villette, empruntent le tunnel des Halles, arrivent sur les quais de Seine, puis les voilà sans transition à Barbès puis ils se téléportent à la Porte de la Chapelle, ils entrent sur le périphérique et se retrouvent… sur l’A14, à la Défense ! Tout cela en 7 minutes.




Richard est un jeune américain parti en Thaïlande pour vivre une expérience en marge des circuits touristiques. Il est vite déçu de ne trouver que des Occidentaux en mal de sensations dans le quartier des routards de Kaosan. Une nuit, à l'hôtel, il rencontre Daffy, un homme fou qui lui parle d'une île légendaire et paradisiaque où vivrait une communauté repliée sur elle-même, en communion avec la nature. Le lendemain, Richard découvre le cadavre de Daffy, qui s'est vraisemblablement suicidé après lui avoir laissé la carte de l'île. Richard convainc un couple de jeunes français, Étienne et Françoise, de l'accompagner dans sa quête de l'île. Mais le paradis tourne vite à l'enfer.


Ce film est la quatrième collaboration de Danny Boyle (réalisateur) avec John Hodge (scénariste), le duo ayant à son actif avant La Plage : Petits meurtres entre amis (1994), Trainspotting (1996), Une vie moins ordinaire (1997). Autre point notable du film, celui-ci est tiré du roman éponyme d’Alex Garland (1996), qui sera le scénariste de deux autres de Danny Boyle : 28 jours plus tard (2002) et Sunshine (2007).

Outre nos 2 frenchies (qui sont en fait trois avec Hélène de Fougerolles qui tient un petit rôle), la star du film est Leonardo DiCaprio. Ewan McGregor (Trainspotting) était le héros pressenti mais quitta le projet suite à des différends avec le réalisateur.
Après, c’est vrai que les paysages sont beaux mais j’ai trouvé le film peu intéressant mais peut-être faudrait-il que je le revois de nouveau. A noter qu’il existe aussi une fin alternative que l’on peut trouver sur la version DVD.

1 commentaire:

  1. Je me coucherai moins b^te ce soir : je sais désormais ce qu'est un MacGuffin !

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