mardi 2 mai 2017

L'enfer du dimanche (1999)

Après avoir abordé le baseball dans un post précédent, cette nouvelle cassette contient l’autre sport phare américain : le football (à ne pas confondre avec le soccer qui correspond à notre football coté Amérique du Nord). Sport méconnu chez nous et que ce film nous fait vivre de l’intérieur tout comme Jerry Maguire (1996) ou Le plus beau des combats (2000). Avec ces films, on touche du doigt la complexité du jeu et la pression des sports de haut niveau où l’argent fait tourner les têtes. Pour les plus curieux, les règles « simplifiées » de ce jeu sont lisibles
ici.






C'est la descente aux enfers pour les Miami Sharks : leur place en playoff est loin d’être acquise, leur entraîneur Tony D'Amato, qui a mené dans le passé l'équipe à deux victoires en finale du championnat, est critiqué car considéré comme vieillissant, tout comme leur quarterback star Jack « Cap » Rooney. Après la blessure de ce dernier, le jeune Willie Beamen endosse ce poste et, malgré des débuts hésitants, fait sensation par son jeu spectaculaire. Rapidement, les résultats des Sharks s'améliorent et Beamen voit sa popularité grimper instaurant une guerre avec D'Amato qui compte bien se faire respecter jusqu'au bout de sa carrière.


Ce film est le quatorzième long-métrage d’Oliver Stone (qui a aussi participé à l’écriture du scénario). Il est porté par entre autre Al Pacino, Cameron Diaz, Dennis Quaid, James Woods, LL Cool J et Jamie Foxx. C’est d’ailleurs le premier rôle dramatique de ce dernier au cinéma : il joue le rôle du nouveau quarterback de l’équipe. Ce rôle lui va comme un gant car lorsqu’il fréquentait le Terrell High School, il jouait au football au poste de quarterback tout en rêvant d'intégrer les Cowboys de Dallas. Il est d’ailleurs le premier joueur de l'histoire de son école à dépasser les 1 000 yards.
A noter cependant qu’Oliver Stone n’a pas obtenu la permission d'utiliser les logos et les véritables noms des équipes de la National Football League. Il a donc dû créer pour son film une ligue fictive appelée Association of Football Franchises of America (AFFA) et a remplacé le nom de Super Bowl par Pantheon Cup. Pour la même raison, l'équipe de Miami s'appelle les Sharks alors que dans la réalité, ce sont les Dolphins de Miami.

Je trouve que ce film nous immerge vraiment dans l’univers du football tant sur le devant que le derrière de la scène. Les séquences de jeu sont dynamiques et percutantes ! Le tout est saupoudré de relations humaines plus ou moins intéressées ou sincères. Les personnages sont peut-être un peu trop stéréotypés mais cela nous permet une meilleure compréhension du rôle de chacun dans ce sport méconnu.
En Europe, le film dure 150 minutes et la version DVD Director's cut 156 minutes. Mais si vous voulez la version « complète », il faut voir la version cinématographique américaine qui dure  162 minutes. En effet, pour nous pauvres européens qui ne connaissons pas les règles du football, les scènes de jeu où il y a des irrégularités ont été supprimées.

Enfin, certain mélomanes auront reconnu la chanson « Rock and Roll Part 2 » de Gary Glitter régulièrement utilisé à Hollywood dans les films ou scènes de « sport » comme par exemple :

  • Mort subite (1995) avec JCVD où la chanson peut être entendue chaque fois que les Penguins de Pittsburgh marquer un but,

  • The Full Monty (1997),

  • Les remplaçants (2000) dans plusieurs scènes (de football…),

  • Mon beau-père, mes parents et moi (2004) lors de la partie de football,

  • Small Soldiers (1998) (dont j'ai déjà parlé).
A noter aussi que Jamie Foxx interprète également le titre Any Given Sunday de la bande originale du film.

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